Les filles de cinq écoles de la Commune de Kimbanseke conviées à s’exprimer librement et sans gêne pour leur développement, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des femmes
Instituée il y a 41 ans, la journée dédiée aux femmes ne peut plus se limiter aux discours, cadeaux, port des pagnes ou festivités. C’est le sens du thème retenu cette année « L’heure est venue : les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes » et le Sous thème : « Investir dans la force productrice de la femme rurale, priorité de la RDC ». C’est l’avis de Louise MAYUMA KASENDE, Présidente Nationale du FAWE RDC, devant les élèves de 5 écoles de Kimbanseke rassemblés au Complexe Scolaire Saint Vincent de Paul de Mikondo. Elle a déclaré qu’un accent particulier doit être mis sur la libre expression de la fille qui est la femme de demain. Car on peut bien investir dans la femme mais si elle n’est pas outillée à s’exprimer librement et sans gêne, cet investissement ne servira à rien.
Il n’est pas normal que la femme continue d’être maltraitée. Le plus souvent, elle n’a pas son mot à dire quant aux décisions que prennent les hommes. Au lieu de passer le temps à faire des discours interminables pendant cette journée du 08 mars et tout le mois, il faut plutôt chercher des voies et moyens pour pouvoir résoudre tous ces problèmes que vivent nos sœurs, nos mamans au quotidien.
La libre expression qui est appelé « TUSEME » qui signifie exprimons-nous librement et sans gêne, une approche du FAWE pour l’habilitation des filles à la libre expression, doit servir aux filles pour faire entendre et défendre leurs droits.
Certes, beaucoup des gens pensent au port des pagnes et aux diverses activités culturelles. Raison pour laquelle l’Honorable Louise Mayuma Kasende a attiré l’attention des filles de ces écoles sur le fait que la journée du 08 mars trouve son sens, dans ce qu’on fait pour que la femme ait les mêmes droits que l’homme.
Stimuler la femme rurale à avoir les mêmes chances comme la femme urbaines pour leur développement, et que la voix de la femme porte dans les centres des décisions.
La femme congolaise, rurale ou urbaine, mérite bien au-delà, de tout ce qu’on peut lui attribuer comme rôle dans la société.
Tout en ayant une pensée pour les femmes et filles du Kasaï et de l’Est de la RDC, victimes des guerres insurrectionnelles, la Présidente du FAWE RDC a estimé que cette célébration est surtout l’occasion de faire le bilan sur l’évolution des combats pour l’égalité du genre en tant que facteur de cohésion sociale et de développement des nations. Raison pour laquelle elle a choisi les écoles des Kimbanseke, commune périphérique de la ville de Kinshasa. Afin d’apprendre aux filles à défendre leurs droits. A l’issue de cette même manifestation, les filles ont été initiées à dénoncer en ligne toutes forme de violence à partir du site internet www.fawe-org.
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